Publié dans Politique

Pédopornographie, zoophilie,… - Mentalité dépravée de certains Malagasy

Publié le dimanche, 20 juillet 2025

Une affaire sordide a secoué l’opinion publique ce week-end. Deux femmes ont été interpellées par les Forces de l’ordre hier du côté de Nosy Be. Elles sont accusées d’avoir commis des agressions sexuelles sur un mineur, en lien avec un acte d’inceste, et d’avoir filmé puis vendu ces scènes à caractère pédopornographique à un ressortissant étranger. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont manifestement permis d’alerter les autorités et d’ouvrir une enquête (voir article par ailleurs).

 

Les faits reprochés, d’une gravité insoutenable, dépassent l’entendement et soulèvent des questions fondamentales sur la moralité et les valeurs de certains membres de la société. Il ne s’agit pas simplement de délits ou de crimes punis par la loi, mais d’une véritable déchéance morale, d’une perversion qui interroge les fondements mêmes de l’humanité. Comment des individus, a fortiori des parents, peuvent-ils en arriver à de telles extrémités, bafouant les droits les plus élémentaires d’un enfant, au mépris de toute éthique et de toute décence ?  

Parallèlement, une autre affaire, encore non confirmée officiellement mais largement relayée, vient ajouter une couche supplémentaire d’horreur à ce tableau déjà bien sombre. Des jeunes auraient commis des actes de zoophilie dans un quartier de la Capitale. Si ces faits étaient avérés, ce serait franchir une nouvelle fois les limites de l’acceptable. 

En tout cas, ces dérives, qu’elles soient avérées ou en cours d’investigation, soulignent une crise profonde des valeurs malagasy. De plus en plus de Malagasy ont une mentalité dépravée et pervertie. Plusieurs facteurs pourraient expliquer, sans toutefois les excuser, ces comportements déviant. L'on peut citer la faillite de l'éducation familiale, l’emprise des réseaux sociaux, l’absence de repères moraux et la recherche de profits faciles sur Internet jouent un rôle déterminant dans la propagation de tels comportements.  

Ceci dit, face à ces atrocités, l’appel de nombre de Malagasy est que la Justice se doit de réagir avec la plus grande fermeté, en appliquant des sanctions exemplaires qui dissuaderont toute récidive. La réponse ne peut cependant être uniquement pénale. L'ensemble de la société doit se mobiliser, des parents aux éducateurs, en passant par les influenceurs, les responsables religieux et les décideurs politiques. Il est urgent de mettre un terme à la banalisation des violences sexuelles, de renforcer la protection des enfants, et de responsabiliser chaque citoyen.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Premier jalon
    La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise ! Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a…

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